Doodle : il y a 107 ans naissait Remedios Varo

Doodle pour les 107 ans de Remedios Varo

Remedios Varo de son nom complet Maria de los Remedios Varo est née le 16 décembre 1908 à Anglés. Elle était une artiste peintre surréaliste espagnole. En ce jour où elle devrait célébrer ses 107 ans, le moteur de recherche google a tenu à lui rendre hommage à travers ce doodle personnalisé.

Doodle pour les 107 ans de Remedios Varo

Son histoire

Remedios Varo a toujours été fortement influencée par son ingénieur-hydraulicien de père. D’ailleurs, certaines de ses œuvres se sont basées sur la précision des mécaniques complexes du travail de son père. À partir de 1913, sa famille se déplaça de pays en pays et de ville en ville au gré du métier du père de famille jusqu’à ce qu’il décide de se fixer à Madrid. Remedios Varo y fut tout de suite confrontée à la sévérité de l’éducation espagnole. Elle intégra d’abord l’école des arts et métiers de Madrid avant de suivre des cours à l’Académie de San Fernand où elle reçut un apprentissage artistique académique assez strict. La jeune fille qu’elle était alors ne s’est pas pour autant désistée puisqu’elle avait déjà une passion pour le surnaturel. C’est ainsi tout naturellement qu’elle s’est orientée vers le projet surréaliste qui lui a permis d’échapper, à sa manière, à la société oppressante dans laquelle elle vivait, mais qui lui a également valu le titre d’héritière de l’art espagnol.

Un mariage avec un autre peintre

Remedios Varo épouse le fameux peintre et anarchiste Gerardo Lizárraga en 1928. C’est alors qu’ils déménagèrent à Paris avant de retourner vivre en Espagne. Le couple se sépare en 1932 et la jeune femme part s’installer à Barcelone où elle cohabite avec le peintre surréaliste Esteban Francés.

Une période sombre

Lorsque la guerre civile a éclaté en 1936, Remedios Varo fuit l’Espagne et les horreurs de la guerre civile avec Péret pour vivre à Paris. Là, elle fit la rencontre de divers artistes membres du cercle intime des surréalistes. On peut notamment citer Victor Braumer, Max Ernst, Miró, André Breton, Wolfgang Paalen et Leonora Carrington. Malgré ces rencontres, ce fut une période difficile pour l’artiste et elle a même dû peindre des faux Georgio de Chirico et travailler en tant que traductrice pour se faire des sous. Leur fuite ne s’est toutefois pas achevée à Paris puisque le couple a encore dû reprendre les routes pour fuir à Marseille en 1940. C’est là qu’ils ont attendu leur visa pour le Mexique puisque ce pays offrait alors l’asile aux réfugiés espagnols et aux membres des bridages internationales. Vers la fin de l’année 1941, ils ont fini par débarquer à Mexico City où ils ont retrouvé la majorité de leurs amis surréalistes. Une fois sur le sol mexicain, les réfugiés qu’ils étaient se sont toutefois faits discrets par respect des artistes Mexicains qui affichaient ouvertement leur mépris envers eux.

Se libère de la pression surréaliste

Lorsque Varo et Péret se séparent en 1947, l’artiste put enfin se libérer de la pression des surréalistes et trouver sa propre voie. Elle épouse Walter Gruen en 1949, alors devenu un homme d’affaires prospère. Les deux se sont connus bien avant, mais ce n’est qu’à cette époque qu’ils purent enfin convoler en justes noces. Grâce à la situation aisée et surtout aux encouragements de son nouveau mari, Remedios Varo put enfin se consacrer entièrement à la peinture.

D’exposition en exposition

Elle expose pour la première fois au Mexique en 1955. Un an plus tard, elle organise une première exposition individuelle qui fut un franc succès puisque ses toiles ont suscité un vif enthousiasme aussi bien auprès des critiques qu’auprès du public. Ce succès lui permit enfin de vivre de son art …

Remedios Varo mourut de manière totalement inattendue le 8 octobre 1963 à seulement 54 ans. Elle a succombé à un infarctus et malgré sa peur panique de la vieillesse et de la mort, cette dernière l’a emportée sans crier gare.

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